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Textes Blog & Rock and Roll
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13 septembre 2010

Janis Joplin

9782070319817

Qui peut se targuer d’avoir été élu « garçon le plus laid du campus » à l’université et d’y revenir quelques années plus tard en tant que « plus grande chanteuse blanche de tous les temps » ? Janis Joplin a grandi à Port Arthur, dans le Texas. Elle se sentait trop à l’étroit dans cet univers étriqué où la règle numéro un était de suivre les règles et les convenances à la lettre. Ce qu’elle aimait Janis c’était peindre, chanter le blues, les hommes et surtout les femmes. Ce n’étaient pas des choses qui se faisaient quand on était une fille de bonne famille texane. Alors Janis est partie là où elle savait qu’elle serait acceptée telle qu’elle était. C’est à San Francisco que les mouvements beat et hippie connaissaient leur essor. Toute cette frustration et les humiliations subies dans sa jeunesse vont exploser à la gueule du monde à chaque fois que Janis sera sur scène.

Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et entre allers-retours à la maison, liaisons amoureuses multiples et variées, consommations de whisky et de drogues en tout genre, la route qui finira par conduire Janis à mourir d’une overdose d’héroïne dans un hôtel de Los Angeles sera tortueuse.

Jean-Yves Reuzeau, qui s’est attelé à la biographie de Janis Joplin, trace le portrait de celle qui est devenue, presque à corps défendant, le porte drapeau du mouvement hippie. Si la jeunesse américaine a perdu tout espoir de changement avec l’assassinat de Robert Kennedy, les morts coup sur coup de Jimi Hendrix, Janis Joplin et de James Morrison seront les clous qui fermeront à jamais le cercueil de ses illusions.

Verdict : Highway to heaven.

Janis Joplin, par Jean-Yves Reuzeau, édition Folio biographies, 385 pages

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Commentaires
B
ça donne envie de le lire, ce bouquin.<br /> J'irai chez mon libraire demain donc.<br /> Oui, la mort de Robert K dont parle l'article sonne le glas des années hyppies.<br /> Ceci n'est-ce pas plutôt la mort de John (dont le surnom était Bob!), après celle de Marylin qui annonçait la fin de l'insouciance?
B
ça donne envie de le lire, ce bouquin.<br /> J'irai chez mon libraire demain donc.<br /> Oui, la mort de Robert K dont parle l'article sonne le glas des années hyppies.<br /> Ceci n'est-ce pas plutôt la mort de John (dont le surnom était Bob!), après celle de Marylin qui annonçait la fin de l'insouciance?
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