Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Textes Blog & Rock and Roll
Textes Blog & Rock and Roll
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 23 433
31 janvier 2011

Carré Blanc (1ère partie)

censored

La musique a depuis longtemps été considérée comme une menace pour les autorités. Subversive, politiquement incorrecte, rebelle, on lui reproche un peu tout et n’importe quoi. Cette play-list sera donc consacrée aux chansons qui ont été censurées.

On va débuter par la dernière histoire en date. Money For Nothing de Dire Straits, sans doute le plus grand tube du groupe, est sortie en 1985 sur l’album Brothers in Arms. Ok, pas de problème à ce moment là, tube interplanétaire. Et puis ce mois-ci, plus de 25 ans après donc, l’équivalent canadien du CSA décide que les paroles de la chanson sont homophobes et donc que Money For Nothing ne doit plus être diffusée. Sanction levée très rapidement devant le tollé général suscité par cette décision.

Fairytale of New York des Pogues est souvent élue meilleure Christmas Song dans les sondages anglo-saxons. Là encore la censure a mis du temps à se réveiller. Vingt ans après sa sortie, on s’est aperçu qu’on y entendait « faggot » et « slut » (tapette et salope). Ouh la la…Du coup encore aujourd’hui les chaînes du groupe MTV ne diffusent plus qu’une version où les mots interdits sont supprimés.

Pendant que les punks se faisaient des crêtes sur la tête, l’establishement anglais s’arrachaient les poils de leur perruques. Et quand les Sex Pistols chantent en 1977, l’année du jubilé de la Reine, God Save The Queen, en y associant la monarchie avec un régime fasciste, ça coince. Encore aujourd’hui cette chanson et ses reprises sont bannies des ondes anglaises. ET pourtant malgré cette censure immédiate, ce tube devint rapidement numéro 2 des charts officiels de la BBC. La rumeur voudrait qu’en fait God Save the Queen fût en fait numéro un, mais l’offense en aurait été trop grande.

Les anglo-saxons de la rue, disent Fuck tous les 4 mots mais ça reste LE tabou numéro un dans les médias. Pas question de le prononcer à l’antenne. Alors vous pensez bien que quand les Dead Kennedys sortent Too Drunk To Fuck, pas moyen de le diffuser sur les ondes. ET encore une fois la censure va faire son œuvre puisque ce single va grimper dans le classement des hit-parades. Pas grave on inscrira seulement « Too Drunk to » dans les magazines.

Quand les Rolling Stones débarquent dans l’Amérique puritaine des années 60, vous imaginez un peu quel devait être le choc des cultures. Et pourtant il faut bien faire le boulot, c'est-à-dire la promo. Le Ed Sullivan Show était l’émission phare en 1967 et les Stones voulait y interpréter leur dernier tube Let’s Spend The Night Together. Ed Sullivan ne l’entend pas de cette oreille, mais finalement on trouvera un compromis : Mick Jagger chantera alors un Let’s Spend Some Time Together, nettement plus acceptable pour les chastes oreilles américaines. En 2006 lors du premier concert des Stones en Chine, rebelote, le gouvernement interdit que cette chanson soit jouée sur scène.

Et voilà le retour de Frankie Goes To Hollywood. Relax, le premier single du groupe, sort en octobre 1983. Petit succès d’estime, le titre végète en bas de classement du Top 75, parvient difficilement au dessus de la 40ème place. Et puis, FGTH passe à Top of the Pops. Ils ne devaient pas beaucoup apprécier les moustachus en cuirs qui s’aiment entre eux. Allez hop interdits d’antenne à leur tour. Par contre le public réagit mieux, et bien évidement Relax finira numéro 1.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité