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Textes Blog & Rock and Roll
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21 mars 2011

A poil commercial (1ère partie)

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Le rock and roll est une musique commerciale. Oui je sais, je blasphème, mais force est de constater que certaines galettes se sont vendues dans le monde à des dizaines de millions d’exemplaires. Dans le genre artistes maudits, on fait pire. Cette semaine je vais donc évoquer les onze albums les plus vendus de toute l’histoire du rock.

 

S’il est un disque qui est le symbole de l’époque charnière marquant le déclin du vinyle pour le CD, c’est sans conteste Brothers In Arms de Dire Straits. Sorti en 1985, il fût le premier album à dépasser le million de CD écoulés. La bande de Mark Knopfler était la figure de proue de Phillips pour promouvoir ses lecteurs. Un peu plus de 25 ans après, on estime à 30 millions le nombre de copies vendues à travers le monde.

 

 

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’album The Wall n’est pas la bande originale du film du même nom. Je m’explique : le disque est sorti en 1979 alors que le film d’Alan Parker fut projeté en 1982 seulement. En fait le film est l’illustration de la musique et non l’inverse. Là encore 30 millions d’exemplaires vendus, ce qui en fait le double-album le plus vendu au monde, mais pas le disque le plus vendu de Pink Floyd.

 

 

En 1984, l’Amérique a pour héros Rambo, et comme président Ronald Reagan. Et voilà qu’un Bruce Springsteen bodybuildé débarque avec son bandana rouge et un drapeau américain géant dans les stades du monde entier. Il n’a pas fallu longtemps pour que le Boss soit considéré comme le Rambo du Rock, plus patriote que l’oncle Sam lui-même. Erreur grave. Born In The USA est tout sauf une ode à l’Amérique de Reagan, Springsteen dénonce au contraire l’américan dream qui laisse sur le côté de la route tous les sans-grades qui l’ont bâti. Sept singles (sur les douze chansons que constituent Born In The USA) furent issus de cet album, tous finirent dans le top 10 des charts US.

 

 

Après les albums à 30 millions, passons à 31. Pas une grande différence me direz-vous. Certes mais si je vous dis qu’au milieu des années 70, Elton John représentait à lui tout seul 2% de l’industrie mondiale du disque vous vous rendrez compte de la performance. Goodbye Yellow Brick Road correspond à l’apogée de la carrière du pianiste à lunettes. On y retrouve le célébrissime Candle In The Wind, mais surtout le très rock Saturday Night's Alright for Fighting.

 

 

Il y a six nanas qui ont réussi à caser plus de trente millions de disques dans le cabas de la menagère. Au milieu des divas hurleuses et pleureuses (coucou Whitney, Mariah et Céline), on y trouve la reine de la pop, ainsi que Shania Twain (oubliée aussi vite qu’elle est arrivée), et une troisième canadienne, Alanis Morissette. En 1995 son Jagged Little Pill déferlait sur la planète entière, numéro 1 un petit peut partout (seulement numéro 6 chez nous). C’est bien évidement truffé de tubes dont cet Ironic. Combien de millions d’albums vendus ? Dîtes 33.

 

 

Numéro six de ce classement : l’album IV de Led Zeppelin. Ce n’est d’ailleurs pas son titre officiel, puisqu’il n’en a pas. Mais après Led Zeppelin, II et III, il a été unanimement décidé de le nommer IV plutôt que 744px_Zoso_svg comme il est indiqué sur la pochette. Prince n’a rien inventé avec son love symboles. Ces quatre signes ésotériques sont censés représentés chacun des membres du groupe. IV c’est l’album de Stairway to Heaven qui a pendant plusieurs décennies la chanson la plus diffusé à la radio aux USA malgré ses 8 minutes. On monte à 37 millions de disques vendus. Demain, ça va plaire aux amateurs de cougars, les 40 et +.

 

 

 

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