Catch-Up Blog

23 décembre 2011

C’est la trêve des confiseurs et vous n’échapperez pas à toutes ces rétrospectives de l’année écoulée ainsi qu’au sempiternels best-of et bêtisiers. Textes Blog & Rock’n’Roll y va de son petit bilan et vous fait revivre cette année 2011. La dernière complète avant la fin du monde paraît-il. Une sorte de rappel pour ceux qui auraient raté quelques épisodes.

En janvier, TBR&R vous conseillait Teen Spirit de Virginie Despentes, mais surtout Life, l’autobiographie de Keith Richards. En revanche la rédaction, oui nous sommes plusieurs dans ma tête, émettait un avis mitigé sur Un Miracle En Equilibre de Lucia Etxebarria. Il y avait également au programme Ecran Plat et Face à Face sur vos écrans d’ordinateurs. La première histoire est très inspirée par 1984, la seconde narre la rencontre tardive entre un père et son fils. La play-list du mois était consacrée à Janis Joplin.

Du bon (L’Odysée Américaine) , du très bon (L’Hiver de Frankie Machine), du génial (Des Souris et des Hommes), mais aussi du fade dans la librairie de février. Sensiblement la même chose côté cinéma avec Rien A Déclarer et Le Discours d’Un Roi. Je n’ai pas besoin de vous dire quel est le chef d’œuvre parmi ces deux films. On y parlait également du traitement des faits divers dans les médias et les White Stripes, venant tout juste de se séparer, eurent les honneurs d’une play-list.

Grosse production pour TBR&R en mars : 19 billets ! Une histoire de sève qui rejaillit sans doute. Pas moins de 7 chroniques de livres, et coup de bol que du très bon, la palme du premier trimestre revenant au Dernier Jour d’Un Condamné de Victor Hugo. On citera aussi J’irai Cracher Sur Vos Tombes, ou le cas L’Etranger qui me laisse encore aujourd’hui partagé. L’auteur du blog, voilà que je m’alaindelonise, faisait ses premiers pas sur Twitter et n’en ressortait pas spécialement emballé, et partageait avec ses lecteurs quelques réflexions tantôt désabusées, tantôt légères sur ses petites expériences quotidiennes. Toujours dans mon style très optimiste, je publiais Le Pire Est Avenir, ou comment une envie de suicide peut tourner au (vrai) drame. Deux play-list ce mois-ci mais je mettrais en avant Made In France, pour faire plaisir à notre Président.

En avril ne te découvre pas d’un fil, d’une corde même je dirais, ce blog a donc continué à se couvrir de billets. Visiblement j’avais des choses à dire, je prenais même la défense de notre Johnny national. Bret Easton Ellis déçevait, Dan Brown faisait le boulot, et Haruki Murakami me donnait l’impulsion pour pondre une allégorie qui traînait dans ma tête depuis quelques temps. La Lune était l’objet de la play-list du mois.

Mai fût l’occasion d’une petite escapade avec Madame Phénix à Londres. Un souvenir marquant de ces quelques jours sert de décor à Roots Bloody Roots. On parlait aussi sur TBR&R de quotas, de radars automatiques et de salsa. Les musiciens étaient en grève.

Grand retour des productions TBR&R en juin avec le feuilleton en quatre épisodes C.E.S. et son héros James. Murakami, Michel Tremblay et Ken Grimwood passèrent sur le grill du comité de lecture. London City était l’héroïne de la play-list du mois.

On a senti que les vacances approchaient en juillet : pas moins de 3 séries de 11 chansons. Les trois sont évidement fantastiques mais je mettrais néanmoins l’accent sur Soldes Out, consacrée aux vêtements. A part ça je me faisais voler ma Carte Bleue et TF1 me plongeait dans une profonde déprime.

Bien qu’étant sur la côte charentaise et dans le Nord pendant la mois d’aout, je trouvais quand même le moyen de donner de quoi manger à ce blog, avec une play-list de circonstance, une chronique littéraire et une étude philosophico-ethnologique de la plage.

Rentrée en douceur en septembre. Enfin en douceur c’est vite dit, je m’interrogeais sur la peine de mort, j'étais effaré devant un sujet du journal de M6 et on célèbrait les 10 ans du 11 Septembre. Heureusement pour me remonter le moral il y avait Indridason, John Butler Trio et l’eau.

Non je ne me suis pas foulé en octobre : un play-list bof, 2 billets portant sur Liliane et Tristane, et un exercice de style. Mais en novembre je vous expliquais pourquoi. Je me rattrapais en fin de mois grâce en partie à OUI FM (même si Benjamin Gomez me pompait sans vergogne cette chronique). Feist recevait les félicitations du jury, Bertignac éclaboussait de son talent l’Espace Pierre Cardin, Yannick Noah racontait des conneries, les filles prenaient le pouvoir et, sans rapport avec ce fait, je m’indignais.

Et en décembre, l’année se termine en roue libre en compagnie de vieux dinosaures et d’un jeune loup, d'une sirène et d'une femme-tronc. Ça sent définitivement le sapin (de Noël ho ho ho), avec un gardien de cimetière et la play-list dédiée aux bandits de grands chemins.