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Textes Blog & Rock and Roll
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6 septembre 2012

C'est une maison bleue (1ère partie)

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     Ça y’est, après deux mois de vacances imméritées, les mioches sont retournés à l’école. Bien que les enfants m’horripilent le plus souvent au plus haut point, et donc cette période devrait me ravir au plus haut point de revoir nos chères têtes brunes devoir se lever à l’aube pour aller s’emmerder six à huit heures par jour sur une chaise, au lieu de trainer en pyjama toute la journée devant Disney Channel ou NRJ 12 – ça sent le vécu hein n’est ce pas – la rentrée me donne une raison de plus de râler. Pourquoi ? Parce qu’on y voit toujours immanquablement les mêmes reportages débiles au cours desquels on interroge des gamins tout aussi crétins, quand on ne les montre pas en gros plan en train de pleurer à chaudes larmes, sans se demander une seule fois si toutes ces caméras et lumières dans la tronche ne les faisaient pas flipper outre mesure. Donc pour détendre l’atmosphère, je vous ai préparé une play-list à tendance domestique, puisque cette semaine, la maison en est le thème.

 

     Aux grands maux les grands remèdes, alors pour faire baisser la pression, j’ai besoin d’un énorme remontant. Autant taper directement dans les grands classiques, la crème de la crème : Red House de Jimi Hendrix. Après ça, même avec la version courte, vous verrez ça ira beaucoup mieux.

 

 

     Jimi Hendrix a inspiré de nombreux guitaristes et chanteurs comme Prince ou Lenny Kravitz pour ne citer que les plus célèbres. Néanmoins, de mon point de vue, son héritier le plus naturel serait plus à chercher du côté du Texas. Stevie Ray Vaughan était une sorte de cow-boy,  au look psychédélique, virtuose du blues, jouant parfois de sa guitare derrière la tête, et reprenant sur scène avec énormément de talent quelques standards d’Hendrix. Je vous recommande tout particulièrement ses versions de Voodoo Chile et Little Wing. Ici, il nous régale avec The House Is Rockin’.

 

 

     Stevie Ray Vaughan est mort dans un accident d’hélicoptère en revenant d’un concert où il partageait l’affiche avec un autre guitariste de légende. L’accident mécanique est l’autre grande cause de mortalité des musiciens, quasi a égalité avec l’overdose. Eric Clapton avait laissé sa place à Stevie Ray Vaughan dans ce fameux hélicoptère, décidant de prendre le suivant.  On retrouve sur l’album live E.C. Was Here, sa version de Can’t Find My Way Home, écrite par Steve Winwood.

 

 

 

     On continue avec les monstres sacrés puis c’est au tour de ce bon vieux Bob Dylan de monter sur la scène de TBR&R. Dylan sort lundi sort Tempest, son 35ème album studio. Mais on va faire un bond en arrière dans le temps, de 50 ans exactement, pour écouter la première version enregistrée de House Of The Rising Sun, qui comme tout le monde sait ne parle pas d’un pénitencier mais d’une maison de tolérances.

 

 

     On reste dans les bordels avec La Maison Tellier. Inspirés par la nouvelle du même nom écrite par Maupassant, deux frères, Helmut et Raoul, vont monter en Normandie un groupe de pop-folk à la française. Ils sont surtout connus pour leur reprise country du Killing In The Name des très délicats Rage Against The Machine.

 

 

     Si je vous dis Motorhead, vous pensez tout de suite à l’incroyable Lemmy avec son look de routier en colère, des guitares saturées à fond, de la sueur, de la bière. Et bien aussi incroyable que ça puisse paraître, cette bande de sauvages britanniques est aussi capable de douceur dans ce monde de brutes épaisses. Et ils le prouvent avec Whorehouse Blues,un blues acoustique. Oui on reste dans les bordels, c’est quand même un endroit où on est sûr de ne pas croiser un enfant. Enfin, si vous n’êtes pas en Thaïlande évidement.

 

 

 

 

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Commentaires
Z
Surprenant comme le choix de monter ou pas dans un véhicule peut avoir des conséquences...<br /> <br /> J'ai découvert Jimi Hendrix, un été, dans les combles d'une chalet en Savoie avec des vinyles, ça me donne envie d'y retourner.
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