Le Symbole Perdu
Robert Langdon reçoit un appel de l’assistant de Peter Salomon, une sorte de mentor pour lui, et de surcroît un franc-maçon de très haut rang, l’invitant en urgence à donner une conférence en plein cœur du Capitole à Washington le jour même. Une fois arrivé là bas, Langdon s’aperçoit qu’aucune conférence n’est programmée dans ce lieu si prestigieux. Cherchant désespérément son ami, le Professeur Langdon va faire une découverte macabre : la main droite de Salomon plantée sur une tige métallique. La course poursuite à la recherche de Salomon et du symbole perdu peut alors s’engager.
Après Anges et Démons et le Da Vinci Code, Dan Brown envoie cette fois son héros favori dans le monde de la franc-maçonnerie. On y retrouve exactement les mêmes ingrédients quand dans les deux aventures précédentes. Des symboles, des énigmes à déchiffrer, des mystères dévoilés, la nana (après la fille de la victime, on passe à la sœur) qui aide le héros et bien sûr le happy end à la dernière seconde. Enfin la dernière seconde, si on occulte les trente ou quarante dernières pages, super manichéennes, qui sont inutiles à mon goût. Pour les détracteurs de Dan Brown, ce roman va les conforter dans leur opinion. Pour ceux, et j’en fais partie, qui ont aimé le Da Vinci Code, et bien, ce roman va les conforter dans leur opinion. Ça reste un potentiel blockbuster, bien ficelé, même si, sans vouloir spolier, l’identité cachée d’un des personnages est très facile à deviner.
Verdict : Washington. Tout le monde descend.
Le Symbole Perdu, écrit par Dan Brown, chez Lattes, publié en 2009