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Textes Blog & Rock and Roll
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2 octobre 2011

BOF (mais vachement bien quand même) (1ère partie)

spinal tap

 

     Rock & cinéma étaient inévitablement amenés à se rencontrer. N’oublions pas que le premier film parlant, Le Chanteur De Jazz, est un film musical. Fictions, documentaires, concerts, les salles obscures ont souvent été envahies par des films marquants jalonnant l’histoire de la musique. La play-list de cette semaine, promise depuis un certain temps, a donc pour thème les films musicaux.

 

     A tout seigneur tout honneur, commençons par le pionnier : Elvis Presley. Avec sa gueule d’ange, sa réputation incroyable et son succès ravageur auprès des jeunes, Hollywood n’allait sûrement pas laisser l’occasion de se faire du fric avec le King. Après le succès de Rock Around the Clock en 1956 (avec Bill Halley et les Comets, Les Platters…), c’est donc Elvis qui est à l’affiche de Jailhouse Rock, l’histoire d’un mauvais garçon qui obtient sa rédemption grâce à la musique.

 

 

     Au milieu des années 60 le rock s’est définitivement installé dans le cœur de la jeunesse. Malgré cela la BBC diffuse seulement moins de 45 minutes de rock par jour. Pour répondre aux attentes des teenagers, des radios pirates, émettant depuis des bateaux postés en Mer du Nord, diffuse du rock vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La plus célèbre d’entre elles, Radio Caroline, sert d’inspiration à Good Morning England, sans doute le meilleur film musical de ces dernières années et sa bande son est une sorte de best-of de cette époque.

 

 

     Le festival de Woodstock fut, en 1969,  le point d’orgue culturel de toute une génération. Trois jours de musique, et de paix promettait l’affiche. C’est exactement ce qu’il s’est passé, il régnait une atmosphère planante (ah ah), stupéfiante (oh oh), contestataire mais dans le calme, où les esprits et les corps se mélangeaient allégrement. Parmi les moments forts de ce week-end il y avait notamment Country Joe Mc Donald et son désormais célèbre I Feel Like I’m Fixing To Die.

 

               

     Les Rolling Stones n’étaient pas au festival de Woodstock, pour la bonne et simple raison qu’ils n’y ont pas été invités. Pour ne pas perdre la face et prouver qu’ils sont toujours dans le coup, ils décident d’organiser un festival sur la côte Ouest des Etats Unis. Mal organisé, le festival est délocalisé sur le circuit d’Altamont au dernier moment, ce qui devait être une fête se termine en cauchemar. Mérédith Hunter est poignardé devant la scène où se produisaient les Stones par les Hells Angel, qui assuraient la sécurité du festival. Altamont enterre alors tous les espoirs qu’avaient engendrés Woodstock. Gimme Shelter retrace la tournée américaine qui a précédé ce festival et se termine comme une tragédie grecque sur l’issue fatale d’Altamont. Au milieu de tout ce barnum il y avait quand même de la place pour Wild Horses

 

 

     Les années 70 étant très fécondes en films musicaux, il était tout à fait logique qu’on proposât à Led Zeppelin d’en faire un. Mais ne voulant pas faire comme les autres, un documentaire, ou une captation simple de concert, le groupe décida d’innover quelque peu. Les trois concerts de Led Zep au Madison Square Garden en 1973 et la tournée américaine servent de base à The Song Remains The Same, mais entre chaque morceau on voit parfois des scènes où chaque membre du groupe, ainsi que Peter Grant, leur légendaire manager, se mettent en scène dans des séquences très bucoliques voire mystiques.

 

 

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