Que d'eau, que d'eau ! (1ere partie)

8 septembre 2011

Bon bien sûr si je vous demande d’associer une boisson avec le rock and roll, vous allez tout de suite me dire bourbon, bière et scotch. Pas faux, mais figurez vous, bande de petits décadents que le rocker n’oublie pas de mettre de temps en temps un peu d’eau dans son vin. D’ailleurs les vendeurs de flotte le lui rendent bien, puisqu’ils les utilisent dans leur pub, par exemple Perrier ou Evian. La play-list de la semaine sera donc très humide.

Je n’ai cessé sur ce blog de vous vanter le chef d’œuvre que représente le premier album de Dire Straits. Aujourd’hui je vous propose un troisième extrait de ce disque éponyme, sorti en 1978, avec ce Water of Love country à souhait. J’aurai tout aussi bien choisir le morceau d’ouverture, Down to the Waterline.

Quand quelqu’un décide de se mettre à la guitare, le premier truc qu’il sait faire c’est le riff de Smoke on the Water, de Deep Purple, sur une seule corde. Pour la petite histoire cette chanson évoque l’incendie du casino de Montreux juste à coté du lac Léman. Comme quoi, parfois, il y a le feu au lac.

PJ Harvey est une icône du rock alternatif britannique. Elle a démarré sa carrière en 1991 et a sorti 10 albums depuis. Son dernier en date, Let England Shake, lui a permis de décrocher pour la seconde fois le Mercury Prize qui récompense le meilleur album britannique de l’année. C’est la première fois qu’un artiste est couronné à nouveau depuis la création du prix en 1992. En 1995, Down By The Water est le premier single issu de l’album To Bring My Love. Il connût des fortunes diverses car si de ce côté de l’Atlantique ce ne fût pas un carton, ce single attendra la deuxième place des charts rock alternatif aux USA.

La nuit est le moment idéal pour faire des rencontres musicales. Sans doute parce que nos yeux sont moins sollicités et nos oreilles plus réceptives. C’est le hasard qui a mis River de Joni Mitchell sur ma route. Sans savoir pourquoi j’ai eu envie d’écouter un album de cette grande artiste folk alors que je ne connaissais que son célèbre Big Yellow Taxi. J’ai choisi Blue et je suis tombé à la renverse, notamment à cause de cette chanson.

Bruce Springsteen a bâti sa légende principalement grâce à ses performances scéniques. Des concerts marathons de plus de trois heures, une débauche d’énergie incroyable, un groupe à l’unisson et les discours du Boss (parfois très longs, mais fallait bien récupérer) entre deux chansons sont la marque de fabrique de Springsteen depuis bientôt 40 ans. The River est un morceau majeur dans l’œuvre du chanteur né dans le New jersey. Pendant la tournée Born in the USA Bruce racontait les rapports conflictuels qui existaient entre lui et son père. On en a une trace, pleine d’émotion, sur le coffret Live 1975-85, mais faut piger un peu l’anglais pour en saisir la substantifique moelle.