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Textes Blog & Rock and Roll
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25 septembre 2010

Black and blues (1ère partie)

Comme disait l’autre, toute la musique que j’aime elle vient de là, elle vient du blues. Willie Dixon, qui introduira la seconde partie disait avec beaucoup plus de poésie : « The Blues are the roots and the others musics are the fruits ».  Souvent surnommé la musique du diable, le blues tire son nom de l’abréviation de l’expression blue devils qui signifie idées noires. Mais le rapport n’est pas qu’étymologique comme nous allons le voir par la suite. Rendons aujourd’hui hommage aux bluesmen et plus particulièrement à ceux qui ont posé les jalons de cette musique.

Il se trouve que je suis né le même jour que Laurence Boccolini, Marie Myriam et Enrique Iglésias. Jusque là c’est pas de bol. Mais le 8 mai 1911 Robert Johnson voyait le jour dans le Mississipi. Et rien que pour ça c’est la classe. Robert Johnson est en quelque sorte une sorte de mythe à lui tout seul. Il aurait rencontré le Diable à un croisement, le fameux Crossroads, et passé un pacte avec lui pour devenir un redoutable joueur de blues. Robert Johnson est le membre fondateur du club des 27, il n’a laissé que 28 chansons, trois photos et trois tombes. Tout ce qui suivra après sa mort, que ce soit au niveau du blues ou du rock, découlera directement ou indirectement de son héritage.

Bessie Smith est la seule femme de cette play-list. Surnommée l’Impératrice du Blues, sa voix aura inspiré, entre autre, Billie Holiday, Nina Simone, Janis Joplin ou encore plus près de nous Norah Jones. Elle est morte des suites d’un accident de voiture parce qu’un hôpital pour blancs a refusé de la prendre en charge. Ici elle chante la version originale d’un standard incontournable, Nobody Knows You When You’re Down And Out.

Howlin’ Wolf est un disciple de Robert Johnson, il a joué avec lui dans les années 30. Après la guerre sa carrière décollera et il entrera de plein pied dans le gotha du blues. Lui aussi deviendra une des influences majeures de tous ces groupes rocks qui vont déferler dans les années 60 et 70. Sa pierre tombale monumentale a d’ailleurs été financée par Eric Clapton. On le retrouve ici dans un de ces premiers succès, Somkestack Lightnin’.

Comment parler de blues sans évoquer Muddy Waters ? Impossible. Lui aussi a joué avec Robert Johnson dans sa jeunesse, et encore un qui pourra remercier ses fils spirituels, souvent anglais, grâce à qui son compte en banque sera agréablement garni. J’ai bien évidemment choisi Rollin’ Stone qui donnera son nom  à un groupe un peu réputé quelques années plus tard.

Pour finir cette première partie BB King, et sa fidèle Lucille, avec son célébrissime The Thrill Is Gone me semble tout indiqué. BB King est un monument du blues et de la musique tout court. Désigné 3ème meilleur guitariste de tous les temps par le magazine Rolling Stone, il lui arrive encore de donner quelques concerts à bientôt 86 ans. C’est aujourd’hui un vieux monsieur, jouant assis sur scène, mais ses mains semblent rester éternellement jeunes. Le frisson n’est pas près de partir Mister BB.

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