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Textes Blog & Rock and Roll
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30 juillet 2012

Chaud business (1ère partie)

thermometre

 

     Toute l’année, c’est le même train-train. Métro, (peu de) boulot, dodo. Du lundi au vendredi, et quand le week-end arrive ce n’est pas pour autant le moment de la grasse matinée. Avec un enfant en bas âge dans la maison vous pouvez être sûr d’être levé aux aurores, et ce même un dimanche. Mais dans ces cas là, on s’envoie les Alabama Shakes, Rise To The Sun par exemple, et ça va beaucoup mieux !

 

 

     Mais heureusement, nous sommes fins juin. Alors vendredi, c’était mon dernier jour avant des vacances tant méritées. Quatre semaines loin de la fac, loin des étudiants et surtout loin de ma cellule. En partant j’aurais pu sautiller sur le trottoir en fredonnant L’Ecole Est Finie certes, mais je n’ai pas de couette alors je me suis rabattu sur School’s Out d’Alice Cooper.

 

 

     Les juilletistes se sont plaints pendant des semaines d’avoir un temps pourri. Ça faisait d’ailleurs la une des journaux télévisés depuis des jours et des jours. Mais que les aoutiens se rassurent, depuis une semaine le soleil est revenu, les températures et les jupes des filles remontent. Comme dirait Mademoiselle K, Ça Sent L’Eté, et spéciale dédicace à tous les gros bouffeurs de glace.

 

 

     Paris se vide progressivement, il fait de plus en plus chaud, ça en devient même étouffant. On en vient presque à souhaiter qu’il pleuve. Alors qu’une semaine avant les gens se plaignaient du mauvais temps. Ah ces Parisiens… Mais le soir il fait plus frais, il y a Paris Plage et ses concerts, les terrasses de cafés remplies, c’est la fête dans la ville, on entendrait presque résonner Summer In The City des Lovin’ Spoonful en déambulant dans les rues de la capitale.

 

 

     Il est temps aussi pour moi de fuir la ville, d’aller voir ailleurs comment ça se passe. Mais que faire ? Chris Rea nous envoyait à la plage dans les années 80. Alors je suis le conseil et j’emmène toute la petite famille sur la côte. Je regarde tous les estivants alignés face au Soleil tels des tournesols, les baigneurs s’éclaboussent, les gosses font des châteaux de sable qui finissent toujours par se faire bouffer par la mer. Et forcément je pense à Jimi Hendrix et à ses Castles Made Of Sand

 

 

    Je suis là, étendu sur ma serviette, les orteils fouillant le sable, assommé par le soleil, les yeux clos derrière ma vieille paire de lunettes de soleil. Harassé par la fatigue, mon esprit se met à divaguer. En ouvrant un œil je crois apercevoir à quelques mètres de moi une Cowgirl In The Sand, mais non ce n’est que Madame Michu avec son gros bob Ricard. Je ne suis pas Neil Young. Triste réalité.

 

 

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