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Textes Blog & Rock and Roll
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24 octobre 2012

1977 (1ère partie)

1977-punk-pin

 

     Cette année là Paris était pour dirigé par un maire pour la première fois depuis la Commune, cette année là aussi on inaugurait le centre Pompidou (qui a dit que ça faisait deux catastrophes la même année ?).  Les Américains avaient pour chef suprême un ancien vendeur de cacahuètes, et se précipitaient dans les salles obscures pour aller voir le premier épisode de Star Wars. Qui en fait était le quatrième. Cette année là les crêtes rouges n’étaient plus réservées aux gallinacés. A Noel mourrait Charlot, avant lui disparaissaient Jacques Prévert, Groucho Marx, le King et la Callas. Cette année là naissaient Chris Martin, Fiona Apple, Raùl, Shakira et Madame Phénix.

 

     La France a toujours du retard sur l’Amérique. La mort de Claude François dans sa salle de bains en 1978 n’est que la pâle copie du décès d’Elvis Presley dans sa salle de bains, un an auparavant. Même si  je ne suis pas friand du King des années 70, je ne pouvais pas commencer cette play-list sans y intégrer ce qui restera comme le dernier single d’Elvis de son vivant,  Way Down, un titre prémonitoire.

 

 

     1977 c’est une année marquante dans l’histoire du rock. C’est bien sûr cette année là que la révolution punk émerge au grand jour. Ça fait un peu plus de 20 ans que le rock existe et les jeunes veulent mettre les vieux au placard. Les Clash ne chantent-ils pas qu’ils ne veulent plus voir Elvis, les Beatles et les Stones en 1977 ? Mais ce n’est pas qu’une crise d’adolescence qui secoue le rock anglais. Il y a aussi des revendications sociales, comme dans White Riot, qui provoqua une polémique, parce que comme souvent on s’était arrêté au titre au lieu d’écouter les paroles.

 

 

     Vingt-cinq ans de règne ça se fête. Londres est en pleine célébration du jubilé d’argent d’Elizabeth II, qu’un bateau vogue sur la Tamise. Les Sex Pistols sont en train de chanter leur version de God Save The Queen, où il était plus question de régime fasciste que de joie et de gloire.  Bizarrement ça s’est assez mal fini avec les Bobbies. Bien que l’hymne des Sex Pistols fut censuré, il atteignit tout de même la deuxième place des charts. Il se murmure qu’en fait il était bien numéro un mais l’outrage à la Reine en aurait été trop grand pour qu’on l’annonçât officiellement. Subjonctif et punk ne sont donc pas incompatibles.

 

 

      One-two-three-four. Voilà les Ramones. Princes du punk américains, stars du CBGB’s, les quatres faux-frères Ramone excellait dans les titres nerveux et ultra-courts. Les Ramones étaient plus dans la déconne que ses homologues britanniques. Qui d’autre aurait pu chanter Now I Wanna Sniff Some Glue ? En 1977 les Ramones sortent deux albums et on retrouve Sheena is a Punk Rocker sur Rocket To Russia. On dirait du Beach Boys en 78 tours vous ne trouvez pas ?

 

 

     Television est un autre groupe punk américain, mais il est surtout connu pour Marquee Moon, un titre qui n’a rien de punk en apparence, et qui dure presque 11 minutes. Soit à peu près aussi longtemps qu’un album des Ramones. Nul n’est prophète en son pays, et Marquee Moon ne reçut le succès qu’en Angleterre. 11 minutes c’était beaucoup trop long pour des Américains formatés par la pub à la télé et ne possédant que sept minutes d’attention consécutive.

 

 

     Pour terminer cette première partie, et pour clore le sujet punk, qui d’autre que l’Iguane ? Iggy Pop et ses Stooges sont la référence ultime de la scène punk américaine. Ceux par qui tout a commencé. Pourtant en cette époque où le punk est roi, les Stooges n’existent plus et c’est seul qu’Iggy Pop chante Lust For Life. En 95, regain de succès pour ce titre grâce au film Transpotting.

 

 

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Commentaires
C
Way Down, un petit dernier pour la route en quelque sorte.
L
Ça fait du bien de retrouver cette ambiance qui annonçait les formidables années 1980. Je comptais répondre ici mais, comme d’hab, je me suis laissé emporter par ma plume (je parle encore comme en 1977) et comme la réponse est décidément trop longue, tu la trouveras sur mon blog, si tu veux.<br /> <br /> http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/11/04/25496797.html<br /> <br /> <br /> <br /> Un mot sur Kraftwerk et ces images du « Rheingold » : ça fait un drôle d’effet. Je sais pas si c’est ce N & B sépia ou ce train ultramoderne pour l’époque mais qui a plutôt mal vieilli ou si ce sont ces débuts de la musique électronique.
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