Comment tu t'appelles ?

                Il y a un truc qui marche vachement bien avec les filles, en dehors du pognon et d’un pénis surdimensionné, c’est la chansonnette. Si vous êtes capables d’enchainer trois accords et de trouver des rimes avec le prénom de la demoiselle en question, il est fort possible que vous puissiez conclure rapidement. Le thème de cette play-list sera donc les chansons dont le titre est un prénom. Devant l’immensité du choix, par exemple notre Jojo national a depuis longtemps rentabilisé son calendrier des postes acheté en 1956, il y aura deux parties. Voici donc la première moitié de ma sélection.

                Je commence avec le premier vrai 45 tours que j’ai fait acheter à mes parents : Gaby oh Gaby d’Alain Bashung.  Ce titre étant sorti en 1980, on peut noter que tout petit déjà on sentait poindre en moi une attirance manifeste pour le rock. Et puis comment peut-on honnêtement résister à «  A quoi ça sert les frites si t’as pas les moules, ça sert à quoi le cochonnet si t’as pas les boules » ?

                Parce qu’il était temps qu’ils apparaissent enfin sur ce blog, je ne pouvais pas écarter de cette liste Angie des Rolling Stones. Deux versions à propos de cette chanson : Mick Jagger aurait dédié cette chanson à Angie Bowie, la femme de David, tandis que Keith Richards affirme que c’est Anita Pallenberg, sa compagne de l’époque, qui en est l’héroïne. Quoi qu’il en soit ça reste une des plus célèbres chansons des Stones.

                Non cet exercice n’est pas réservé aux hommes, les filles aussi chantent leur prince charmant. La preuve avec Debbie Harry, pin up rock des années 70, une sorte de Barbie trash, qui avec son groupe Blondie, susurrait son amour pour Denis. Le temps, et les excès en tous genres, est le pire ennemi de la gente masculine et Barbie deviendra plus tard un mix entre Catherine Deneuve et Patsy d’Absolutely Fabulous.

                Un peu de douceur et de délicatesse, l’archétype du bon goût à la française. Retrouvons maintenant celle qui fût le fantasme de tous les adolescents de la fin des années 80 : Daniela ! Notoriété éphémère pour les nantais d’Elmer Food Beat, mais vingt ans encore après et pour toujours je crois, Daniela sera éternellement cette bonne copine toujours d’accord pour battre des records.

                Et on finit cette première partie avec du bon gros rock qui tache. Louie Louie, est une chanson écrite par Richard Berry en 1956. Rien à voir avec celui qui croyait étonner tout le monde parce qu’il mangeait des yaourts. Depuis c’est devenu un standard absolu et un paquet d’artistes l’ont incorporé à leur répertoire : les Kinks (qu’on retrouvera dans la partie 2), Otis Redding, Barry White, Ike & Tina Turner, Iggy Pop bien sûr et j’en passe. Mais je vous propose aujourd’hui la version d’un groupe romantique à souhait. Voici donc Lemmy et sa horde de chevaliers de l’enfer. Motörhead pour vous servir Mesdames et Messieurs.